Les expositions

Le Musée Pierre-Noël propose régulièrement des expositions temporaires, en partenariat avec des institutions locales et nationales qui viennent compléter son offre culturelle.

Manessier, peintre des Passions et des Alléluias

Du 16/09/2023 au 07/01/2024

 

Alfred Manessier (1911-1993) a laissé une forte empreinte à Saint-Dié-des-Vosges, par sa participation, aux côtés de dix autres artistes parmi lesquels ses grands amis Jean Le Moal, Elvire Jan et Jean Bazaine, au chantier des vitraux de la cathédrale qui constitue l’achèvement de la reconstruction de l’édifice, dynamité en novembre 1944 par l’armée allemande. Le vitrail qu’il conçoit, au transept nord du monument (1986), évoque le thème de la Passion du Christ, qu’on retrouve dans les collections du musée Pierre-Noël voisin de la cathédrale reconstruite, avec une huile sur toile titrée Passion, datant de 1982.

C’est ce thème même de la Passion, très fréquent dans l’œuvre du peintre abstrait, qui sera au centre de l’exposition organisée au musée dans le cadre des trente ans de sa disparition, avec en contre-point celui de l’Alléluia.

L’exposition explorera cet équilibre, ce balancement entre ombre et lumière, par la présentation de nombreuses huiles sur toiles et dessins issus de collections publiques et privées (Famille Manessier, Musée national d’art moderne, Musée Boucher-de-Perthes d’Abbeville…), avec une section plus particulièrement dédiée aux études et maquettes de vitraux, en regard de ceux de la cathédrale déodatienne.

Exposition créée en collaboration avec Madame Christine Manessier, fille de l’artiste

 


Retour sur nos dernières expositions temporaires

Si près, si loin de Mitsuo Shiraishi

Du 15/04/2023 au 14/08/2023


Savoir cultiver ses visions où le réel se confond à l’irréel. Marquer un temps d’arrêt devant un croisement envahi par le doute d’exister ; puis sentir naître une lueur intérieure. Cet instant éphémère qui oublie le temps ravive le fragile désir du manque.

Le Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges vous propose de découvrir les œuvres récentes de l’artiste Mitsuo Shiraishi. Des peintures et des gravures qui interrogent sur la vie et ses ambivalences. Des œuvres oniriques qui mettent en scène un léger glissement du réel, un surgissement de poésie, lumineuse ou ténébreuse.

 


Lisbonne

Du 01/10/2022 au 01/01/2023


L’exposition Lisbonne présente vingt-cinq oeuvres originales issues des collections de la BnF – cartes et atlas manuscrits et imprimés, livres anciens, gravures, photographies – organisées selon un parcours tripartite : Lisbonne, point de départ vers le monde ; Portrait d’une ville, avant et après 1755 ; Destination de voyageurs et de touristes.

En 1519, lorsque Magellan commence le premier voyage maritime autour du monde, Lisbonne est déjà une ville globale, à travers le rôle pionnier des navigateurs portugais dans les entreprises d’exploration. Après le traité de Tordesillas (1494), le Portugal, devenu, grâce à la liaison navale avec la péninsule indienne ouverte par le contournement de l’Afrique, la plaque tournante du commerce des épices, règne sur une partie du monde nouvellement découvert. Si 1492 est une année mémorable pour l’Espagne, 1498 l’est tout autant pour le Portugal : c’est l’année où Vasco da Gama débarque en Inde, jetant ainsi les fondements, du moins dans le récit qu’en ont donné a posteriori les nations modernes, de la mondialisation des échanges entre l’Europe et l’Asie. Lisbonne est alors le port d’où s’élancent, toujours plus loin, ces groupes de navires portant la croix rouge de l’Ordre du Christ dont les très renommés cartographes portugais parsèment leurs cartes marines. Mais la ville détruite par le tremblement de terre du 1er novembre 1755, catastrophe qui a frappé l’imagination des contemporains et à laquelle Voltaire a consacré un poème critique de l’optimisme philosophique de son époque, n’est plus la ville manuéline tournée vers l’aventure maritime. C’est une ville baroque à l’architecture civile et religieuse foisonnante et irrégulière, qui tente de s’inspirer des autres capitales européennes. On doit à Sebastião José de Carvalho e Melo, marquis de Pombal, premier ministre réformateur du royaume, la renaissance de Lisbonne sous la forme de la ville de Lumières que l’on admire encore aujourd’hui. Si la ville a attiré les voyageurs dès la Renaissance, ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’une partie de l’espace urbain commence à être patrimonialisé et soustrait à l’usage quotidien de ses habitants pour le bénéfice des touristes.

 



Portugal

Du 01/10/2022 au 01/01/2023


Le collectif propose une exposition sur des regards croisés de six membres photographes sur les deux grandes villes du Pays. Une sélection de 10 images représentatives de chaque photographe qu’accompagnent des extraits d’auteurs portugais, Miguel Torga et Fernando Pessoa.

Créé en 1991 à Strasbourg, le collectif Chambre à Part est né d’un pari : celui de faire cohabiter dans une même structure collective des photographes de sensibilité différente, ne partageant pas forcément la même esthétique, mais désireux de confronter leur passion commune pour la photographie. En termes de production artistique, cette cohabitation stimulante a permis la confluence des points de vue sur des thématiques spécifiques commanditées au Collectif, dont les dernières en date ont concerné le territoire de Saint-Dié- des Vosges, la forêt de Haguenau et l’Ill.

L’association a géré pendant de nombreuses années la galerie d’exposition « La Chambre », dans laquelle elle a montré près d’une centaine d’expositions. Depuis sa création, le collectif a connu plusieurs évolutions dans sa composition et s’est renouvelé.

Je regardais le paysage grandiose qui nous accompagnait et je n’y voyais que mon ombre. Miguel Torga, La Création du Monde.

Certaines métaphores sont plus réelles que les gens qu’on voit marcher dans la rue. Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité.

Les photographes : Pascal Bastien - Jean-Marc Biry – Emmanuel Georges - Jean-Louis Hess - Pierre Rich - Alain Tigoulet.

Contact : Jean-Marc Biry, président - contact@chambre-a-part.fr - 06 15 08 53 96 - 33, rue de la Ménagerie 67100 Strasbourg.

Coordination du projet : Pierre Rich info@pierrerich.com - 06 49 10 61 20.

Site internet : www.chambre-a-part.fr

 


Morceaux Choisis de Pierre Didier

Du 09/07/2022 au 18/09/2022


Cette exposition, qui reviendra sur l'ensemble de la carrière artistique du peintre déodatien, présentera de nombreuses œuvres inédites, et notamment les dernières toiles de Pierre DIDIER, encore jamais exposées. Né en 1929 à Cambrai, Pierre Didier est cependant homme de l’Est. Depuis toujours, il travaille, l’œil sur les crêtes vosgiennes. Ville d’histoire, dont l’incendie de 1944 l’a marqué, Saint-Dié-des-Vosges est son berceau familial, son atelier, son lieu de repos, de pensée, et de création. Sa fidélité ? Un besoin ! Pour créer, le peintre a besoin d’ancrer profondément ses racines dans l’humus naturel de son pays, cet humus remué, travaillé, enrichi sans cesse… À l’image du paysan qui, pour assurer la récolte, doit s’unir à sa terre, la préparer avec respect, l’ensemencer… en silence. L’aventure commença dans une toile patriotique, peinte à l’âge de treize ans, qui détourna l’artiste naissant des fourneaux de l’école hôtelière à laquelle il était promis. Une révélation ! Chacun sut, alors, qu’il serait toujours et tout entier tendu vers un seul objectif : vivre par et pour la peinture. Il venait d’entrer… en sacerdoce ! « Nul n’est jamais peintre… dit un jour Picasso au jeune Pierre ébloui par la rencontre. Chacun tente seulement, sa vie durant, de le devenir ! ». Il n’oubliera jamais. Au flanc de sa colline déodatienne, soixante-dix ans après, il travaille toujours en pensant au témoin de Guernica. Quand Paris l’accueillit, c’est le Louvre qui devint son chez lui : Beaugin, le vieux français, Van der Goes le Flamand, Vermeer de Delft… Les primitifs italiens lui firent aussi mille et une bonnes confidences. Quant aux contemporains, Ernst, Braque, Magritte, il en fréquenta sans relâche les œuvres, aux côtés de son copain Bernard Buffet, avec la perspective de réussir un jour la miraculeuse transmutation du réel existant en création absolue. Paul Colin et Fernand Léger dont il partagea les ateliers et la passion pour l’objet-sujet, reconnurent très vite en lui un beau maître naissant. La voie s’ouvrait alors, de Saint-Dié-des-Vosges à Anvers en passant par Zürich, Londres, les galeries du Japon, de Paris et d’ailleurs, vers la plénitude du peintre promise autrefois par Picasso à celui dont le rêve commençait à prendre forme. Aujourd’hui, travailleur solitaire et discret, Pierre Didier poursuit inlassablement une œuvre humaniste unanimement reconnue dans le monde !

Gilles Laporte
Sociétaire des Gens de Lettres de France

 


« Giovan Betto » Un architecte italien en terres lorraines 1642-1722

Du 19/03/2022 au 19/06/2022

Vernissage le samedi 19 mars 2022 à 14h 

D’origine italienne, Giovan Betto a passé la quasi-totalité de sa carrière en Lorraine, où il fut le praticien le plus prolifique dans le domaine de l’architecture religieuse et l’un des architectes majeurs de la cour du duc Léopold au début du XVIIIe siècle. Chef du chantier de la Primatiale de Nancy (1703-1721), on lui doit également la façade de l’actuelle cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges (1710-1714), monument le plus emblématique qu’il nous ait laissé. Cette exposition retrace les différents aspects de la carrière et de l’œuvre de cet architecte encore méconnu du grand public, mais qui fut un acteur-clé de l’art de bâtir dans cette région aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Une première partie dressera un panorama des multiples facettes de l’activité architecturale de Betto, dont la polyvalence dans les différents corps de métier du bâtiment est remarquable. Dans un deuxième temps, son rôle dans la diaspora italienne installée en Lorraine après la Guerre de Trente ans sera mis en avant. Par la suite, l’exposition détaillera les principales réalisations de l’architecte, en commençant par les églises et les couvents dont il est l’auteur, avant d’aborder son rôle d’architecte officiel de la cour ducale. Le parcours s’achèvera avec une partie consacrée à son chef-d’œuvre déodatien.


 


Art & architecture
« Maquettes étudiantes, du technique au sensible »

Du 06/04/2022 au 02/05/2022

18 maquettes en bois des étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy jalonneront les parcours et présenteront leur interprétation de cinq projets architecturaux contemporains. Entre la maquette de Le Corbusier qui a donné naissance à l’usine Claude-et-Duval et les collections de design par Jean Prouvé, ces productions millimétrées viendront témoigner de l’intelligence créative d’étudiants soumis à des contraintes de matériau et d’échelles pour produire un résultat fidèle, mais nuancé d’une approche stylistique.

Co-production de la Maison de l’architecture de Lorraine et de l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy, en partenariat avec le Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges.

« Comme des roses dans un matin de neige »
Philippe Colignon / Yvan Goll

Du 06/11/2021 au 28/03/2022

« Ah ! Tout est paradis à l'œil qui sait voir ! » a dit Gaston Bachelard.
Philippe Colignon, notre photographe poète nous en convainc aisément. Il aime associer les mots à ses images. Des écrivains, tels que Michel Butor, Benoït Duteurtre, ou Claude Hunzinger lui ont offert les leurs.
Ceux d'Yvan Goll ne pouvaient le laisser indifférent. Sa recherche artistique sur le domaine végétal, précieuse, sensuelle et intemporelle, épouse dans une parfaite communion les textes du poète. L'ensemble fait appel à notre imaginaire et notre sensibilité pour entrevoir peut-être... un petit coin de paradis !

Dans le cadre du cycle hommage au poète Yvan Goll.

« La chair nue de l'émotion »
Photographies par William Ropp

Du 02/10/2021 au 02/01/2022

Dans l’obscurité de son studio ou dans les grands espaces africains, William Ropp poursuit depuis plus de trente ans un questionnement photographique autour de l’identité. L’exposition de William Ropp «la chair nue de l’émotion» reprend les thèmes chers au photographe : le rêve, l’enfance, l’imaginaire et l’exploration de l’âme humaine. C’est le corps révélé dans ses multiples dimensions qui nous guide au cœur de son travail. L’exposition présente des portraits intemporels, d’inspiration picturale. Ces clichés envoûtants, tout en ombres et lumière, entraîneront dans un univers onirique, à la frontière entre rêve et réalité.

Dans les collections de la BnF – exposition « Europe(s) »

Du 02/10/2021 au 02/01/2022

À travers cartes, photos, descriptions géographiques et essais politiques, l’exposition « Europe(s) » montre comment le continent s’est construit et s’est pensé, du XVIe au début du XXe siècle. L’Europe se définit comme un ensemble dans un monde découpé d’abord en trois puis, à la suite de la découverte des Amériques, en quatre parties. Mais les descriptions dont elle fait l’objet insistent très tôt sur la diversité des peuples qui la composent et, au fur et à mesure que l’Europe commence à se regarder dans le miroir de la « civilisation », apparaît la question de ses limites orientales. Différents événements politiques au tournant des XVIIIe et XIXe siècles – indépendance des États-Unis d’Amérique, Révolution française, guerres napoléoniennes qui ensanglantent le continent – font naître l’idée, souvent présentée comme utopique, d’États-Unis d’Europe : il s’agit de créer une unité dans la diversité, parfois en prenant pour modèle des empires antiques ou médiévaux. Mais cette Europe reste, à l’époque, occidentale et, dans la première moitié du XXe siècle, l’heure n’est pas à l’union. La question des divisions au sein de l’Europe, de ses frontières et de sa place dans un monde de plus en plus vaste et interconnecté se pose encore de nos jours.

« Empreintes »
Peintures de Fausto Olivares

Du 23/07/2021 au 19/09/2021

De sa naissance pendant l'immédiate fin de la guerre d'Espagne jusqu'à la fin de sa vie en 1995, Fausto Olivares Palacios a dévoré le temps avec la même voracité que le Temps de Goya dévorait ses enfants. Ce peintre andalou n'a pas sauté les étapes, mais les a superposées pour mettre à profit les années, les jours, les nuits, les heures, reportant rarament au lendemain les nouvelles aventures à vivre.

Pour cette nouvelle présentation de son œuvre, ce n'est pas l'axe temporel qui a été privilégié, mais son complémentaire, le spatial, afin de recréer un itinéraire imaginaire qui rende compte de la manière dont le peintre s'est inspiré de chaque environnement pour lutter contre l'inexorable temps qui presse.

« De Sélestat à Saint-Dié-des-Vosges -
Les toiles métalliques, une aventure industrielle »

Du 20/06/2021 au 19/09/2021

L'exposition "De Sélestat à Saint-Dié-des-Vosges - Les toiles métalliques, une aventure industrielle", proposée par l’association la Poulie, avec la participation du Fonds Martel-Catala (Sélestat), revient sur une industrie emblématique de l’Alsace puis des Vosges, la production de toiles métalliques. Parfois dédiées à la fabrication industrialisée du papier, les toiles métalliques ont en réalité connu une grande diversification d’usages. La production des toiles métalliques est également le témoignage du savoir-faire d’hommes et de femmes originaires de différentes régions et pays, apportant leur contribution au sein d’entreprises comme Gantois à Saint-Dié-des-Vosges à partir de la fin du XIXe siècle.
 

« Le Corbusier, Jean Prouvé / Proches à distance »

Du 17/09/2020 au 17/12/2020

Une exposition inédite qui revient sur la relation complice et complexe de ces deux grands architectes. Dans l'histoire de l'architecture du XXᵉ siècle, Le Corbusier et Jean Prouvé ont bénéficié de reconnaissances et de célébrations, suscité de multiples études et publications. Leur rencontre était inéluctable ; leur collaboration fut réelle même si elle apparaît, en regard de leurs œuvres respectives, des plus modestes. Cependant, leur relation est faite d'estime réciproque, de bricolages complices, de tentatives inabouties et de réalisations que l'on finit par oublier tant elles appartiennent à un paysage connu. Cette exposition est organisée par le Musée Pierre-Noël, avec le soutien de la Fondation Le Corbusier et du Musée National d'Art Moderne (Centre Pompidou/Centre de Création Industrielle).


Les « Îles d'Amérique » entre réalité et imaginaire

Du 04/10/2019 au 05/01/2020

Dès sa découverte par les Européens, la région des Caraïbes attire les scientifiques mais aussi les aventuriers et colons à la recherche d’une vie nouvelle. Rapidement, une exploitation économique se met en place, s’appuyant sur la main-d'œuvre esclave des Noirs amenés d’Afrique. Les richesses issues des nouvelles colonies constituent un objet de convoitise, et la compétition se transpose sur mer, sous la menace des flibustiers.

À partir de ces thèmes, l’exposition s’est articulée en deux parties, avec d’une part des œuvres en prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France (cartes, ouvrages anciens et photographies) et d’autre part, le musée a proposé une incursion dans l’univers exotique des Caraïbes, en passant par l’itinéraire de célèbres pirates. La visite a permis la découverte de spécimens animaliers ainsi que des objets et représentations illustrant le quotidien des habitants.

Maurice Ehlinger, la création en action

Du 16/08/2019 au 22/09/2019

Artiste peintre et sculpteur, Maurice Ehlinger (1896-1981) a passé son enfance à Saint-Dié-des-Vosges. Largement inspiré dans ses tableaux par les paysages qui l’entourent, il a également réalisé de nombreux nus et portraits familiaux, qui illustrent tous sa devise : « De mon labeur beauté et vérité seront. »

Cette exposition a révélé ainsi le suivi de l’élaboration d’une œuvre et la mise en relation entre croquis, peintures préparatoires et tableaux, composantes fondamentales du travail de l’artiste.


L’agence des frères André, une architecture au service du monde moderne

Du 22/02/2019 au 30/06/2019

Duo singulier, Jacques et Michel André allient le prestige de l’architecte Beaux-Arts aux compétences techniques de l’ingénieur. Issus d’une importante dynastie d’architectes, les deux frères reprennent l’agence familiale au début des années 1930. Ils réalisent alors des édifices novateurs à l’image du Muséum-Aquarium de Nancy, et contribuent à des débats emblématiques tel celui de la reconstruction de Saint-Dié dans les Vosges. Proches des grands noms de l’architecture et inscrits dans les groupements artistiques internationaux, ils deviennent des représentants de la modernité pour l’Est de la France. Au-delà du caractère unique de leur parcours, c’est toute l’évolution du métier d’architecte qui se dessine aux côtés des frères André, en résonance avec les grandes mutations du XXe siècle.