La Boussole - Office du tourisme intercommunal

Pôle culturel et touristique

Bienvenue à l'Office du tourisme intercommunal de La Boussole

Chez nous, c'est aussi chez vous ! Pousser la porte de l'office de tourisme, c'est la promesse d'une authentique rencontre avec les gens du cru, fins connaisseurs et amoureux des Vosges !

Notre métier ? Vous accueillir et vous renseigner sur nos pépites locales et rendre des vacances agréables et inoubliables. On vous attend !

boussole4
boussole2
boussole4
boussole2

Ses services

 • Conseils personnalisés,
 • Brochures et documentations touristiques,
 • Espace boutique,
 • Billetterie,
 • Aide pour trouver une hébergement,
 • Réserver une visite guidée,
 • Accès Internet et Wifi.

Retrouvez-nous dans nos différents bureaux d'accueil sur le territoire : Raon l'Etape, Senones, Saint-Dié, Fraize, Corcieux et Plainfaing.


Valorisation du territoire


Multiplicité du service, diversité des contenus et supports, la Médiathèque et l'Office du tourisme vous accueillent sur leur territoire.

Un espace consacré à la mise en valeur de la région :
 • Des livres et films,
 • Des espaces d'expositions du Massif des Vosges et du Parc Naturel des Ballons des Vosges avec documentation, cartes touristiques et tables numériques à votre disposition,
 • Le géographie dans les collections patrimoniales de la médiathèque,
 • Un point d'accès à la presse régionale,
 • Deux postes informatiques avec Internet.


En séjour sur notre territoire ?

Profitez d'un abonnement découverte de trois mois à la médiathèque :

Inscription pour 5€ sur présentation d'une pièce d'identité et d'un justificatif de domicile pour bénéficier du prêt de :
 • 15 documents hors jeux-vidéo et instruments de musique,
 • De matériels numériques.

Informations pratiques

Accès

 




Fouille archéologique

Des fouilles archéologiques préventives au Château

 

Un projet scientifique mené par l'INRAP

Conformément à la demande du Préfet de Région, des fouilles archéologiques préventives sont réalisées sur le site du Château de Pierre-Percée.

Ce projet de fouille constitue une occasion pour documenter l'intégralité des vestiges d'un site castral abandonné précocément. 

L'opération porte sur la totalité du château, ce qui peut permettre percevoir au mieux les évolutions en terme d'aménagements et d'occupation du lieu. En particulier, l'origine du site, le contexte topographique, la qualité et la fonction des constructions subsistantes seront abordés tant par l'étude méthodique des vestiges maçonnés, l'étude du mobilier archéologique que par une reprise en main du dossier documentaire.

Les résultats seront mis en perspective avec les autres sites voisins. 


7 inrap ok
L’Institut national de recherches archéologiques préventives est un établissement public placé sous la tutelle des ministères de la Culture et de la Recherche. Il assure la détection et l’étude du patrimoine archéologique en amont des travaux d’aménagement du territoire. Il réalise chaque année quelque 1 800 diagnostics archéologiques et plus de 200 fouilles pour le compte des aménageurs privés et publics, en France métropolitaine et outre-mer. Ses missions s’étendent à l’analyse et à l’interprétation scientifiques des données de fouille ainsi qu’à la diffusion de la connaissance archéologique. Ses 2 200 agents, répartis dans 8 directions régionales et interrégionales, 42 centres de recherche et un siège à Paris, en font le plus grand opérateur de recherche archéologique européen.
www.inrap.fr       l       @Inrap      l       @Inrap_ActuGE
 

 

Plan général du château et des interventions archéologiques de l'Inrap

fouille plan

 

Les ruines du château de Pierre-Percée, classées au titre des Monuments Historiques, se dressent sur une crête rocheuse au nord du village. Les vestiges s’intègrent dans un paysage et un contexte géologique remarquables, qui suscitent une fréquentation importante du site. Le projet de rénovation du site de Pierre- Percée porté par la Communauté d’Agglomération, à des fins de présentation au public, a motivé la prescription d’une fouille archéologique. Menée par les archéologues de l’Inrap, elle a débuté en juillet et devrait se prolonger jusque fin octobre 2020.

L’objectif essentiel de l’opération consiste à localiser en plan et étudier les vestiges des murs encore visibles ou susceptibles d’apparaître pendant les travaux de restauration. La fouille de la tour ouest livrera des informations sur la fonction de la pièce basse mais aussi les modes de construction de l’édifice et le phasage des démolitions. Plus largement, l’intégralité du site castral est appréhendée. En particulier, l’origine du site, le contexte topographique, la qualité et la fonction des constructions subsistantes sont abordées tant par l’étude méthodique des vestiges maçonnés, l’étude des objets et éléments archéologiques mis au jour durant cette fouille ou lors d’anciennes opérations que par une reprise en main du dossier documentaire.

Un site très dégradé mais remarquable

L’apparence du site a considérablement évolué depuis l’abandon des constructions au XVIIe siècle. Les dessins réalisés en 1755 attestent que les édifices ont encore une certaine hauteur à cette date. La récupération quasi-systématique des matériaux de construction intervient surtout dans les décennies qui suivent. Enfin, les couches de démolition, qui cohabitent avec une végétation dense, sont en partie dégagées lors des fouilles menées par des enseignants du collège de Badonviller de 1972 à 1976. Au final, seule la tour ouest et un fragment du mur d’enceinte voisin conservent une élévation conséquente.

L’étude constitue un complément des analyses récentes (travaux de D. Dantand, G. Giuliato, C. Moulis, C. Corvisier), concernant aussi bien l’histoire du site que les modes de constructions et les usages des éléments bâtis connus.

Une place-forte conséquente

La première mention écrite du château date du milieu du XIIe siècle où il est présenté sous les noms de Langestein/Langenstein (signifiant « roche longue » en allemand) et Pierre-Percée. Ce dernier nom est traditionnellement associé au profond puits du château. Cette place-forte dépendante du comté de Salm était assez importante pour faire l’objet d’un blocus par l’évêque de Metz, Étienne de Bar, vers 1135. Dès la fin du XIIIe siècle, le site est occupé principalement par les serviteurs vassaux des comtes de Salm. Le château fait l’objet d’aménagements de qualité comme en témoignent les fragments de poêles monumentaux à décor raffiné datés de la fin du XVe - début du XVIe siècle.
Les registres de compte nous renseignent par ailleurs sur les travaux de renforcement de la défense du château à la fin du XVIe siècle. Ceux-ci ne se limitent pas à la plate-forme rocheuse car un pont-levis et une canonnière sont mentionnés dans la basse-cour.

Des escaliers régulièrement réaménagés

La fouille archéologique permet la mise au jour de nouvelles données et découvertes qui peuvent d’ores-et-déjà être présentées. Les deux escaliers en partie taillés dans la roche ont été observés archéologiquement. Malgré l’érosion naturelle conséquente du grès, il subsiste de nombreux aménagements ponctuels tels que des tableaux de porte, trous et encoches. Le principal escalier qui permet l’accès à la plate-forme rocheuse, associé en partie basse à un mur de clôture, accueille ainsi deux portes en pierre bloquées par des barres à des hauteurs différentes. La hauteur de ces éléments et les traces de retaille de la roche indiquent que l’escalier a été abaissé anciennement à au moins deux reprises.

Tours : sol évolutif et étude de graffitis

La retaille du rocher est également la preuve visible de l’abaissement du niveau de sol de la tour est, probablement à l’époque moderne. Deux portes et une fenêtre, pour lesquels la roche forme une partie de l’encadrement, ont été dégagés dans cet espace.
Les murs intérieurs de la tour ouest présentent plus de 90 graffitis. Ce sont les témoignages vivants du passage de visiteurs mais aussi de militaires qui y installent un poste d’observation pendant la première guerre mondiale. En effet, aucun ne semble correspondre à la période d’occupation du château. Les plus anciens, datables du XVIIIe siècle, sont largement usés et rendus illisibles par l’érosion naturelle du grès. Le recensement et l’analyse de ces éléments permettent d’affirmer que le sol de la tour, qui fait actuellement l’objet d’une fouille, a déjà été largement abaissé au cours du XXe siècle. Les éboulis de murs à l’emplacement de la basse-cour, jusqu’ici non cartographiés, semblent bien correspondre à leur représentation en dessin datée de 1755.

Le processus d’érosion et l’absence d’entretien présentent une menace considérable pour la conservation du site. Le projet de restauration des vestiges constitue donc un enjeu majeur. La fouille archéologique joue un rôle important dans cette rénovation car elle relie deux éléments clés : les vestiges et les textes qui racontent l’histoire du château, ce travail intègre un volet conséquent d’études documentaires. L’analyse archéologique permettra d’en apprendre davantage sur les origines et le fonctionnement de ce site remarquable. Elle guidera également certains choix de rénovation du château.

Suivi des travaux

Suivez les grandes étapes du projet


Des trouvailles archéologiques


Les recherches menées depuis le 15 juillet 2020 par les archéologues de l’Inrap au château de Pierre-Percée ont permis de remonter le temps à travers de nombreuses découvertes. Un « butin » qui pourrait s’étoffer avec les fouilles imminentes à proximité de la tour-donjon ouest notamment. Qui entraînent toujours la fermeture du site au public, pour raisons de sécurité.

Reconnaissance, nettoyage, documentation, photographies, fouille, relevé, prélèvements ou encore positionnement topographique sont autant d’étapes nécessaires à la mise en œuvre d’une fouille. Si cette dernière requiert beaucoup de patience, les résultats sont souvent à la hauteur des attentes. Responsable d’opération médiéviste en charge des fouilles au château de Pierre-Percée pour le compte de l’Inrap (institut national de recherches archéologiques préventives) depuis le 15 juillet dernier, Antoine Lacaille pourrait en témoigner !
Il s’est abord appuyé sur le travail de dégagement réalisé dans les années 1970 à proximité de la tour orientale du château pour découvrir un sol « remarquable » sur lequel on imagine la marque d’une sole de cheminée murale ou d’un support de poêle intégré dans le corps de logis annexe.
Puis, il s’est attelé à examiner les dizaines de portions de murs apparaissant à différents endroits du château qui pourraient être assimilées à des édifices ou des courettes. De la même façon, l’analyse de la plateforme proche de la tour-donjon ouest lui a permis de découvrir plusieurs murs dont celui dans l’espace cour s’apparentant à celui d’un four voire d’un escalier en vis, ou encore ceux du petit réduit situé à l’angle nord-est du bâtiment qui pouvait être, à l’origine, un petit espace de stockage ou un escalier donnant accès à une pièce semi-encavée.
D’autres observations sur les parties hautes de la tour-donjon et notamment des ouvertures médiévales rendent compte des traditions constructives établies pour les châteaux en grès vosgiens des années 1200. Des trous et encoches repérés après étude des parements (faces visibles d’une pierre) permettent d’imaginer un passage et des ancrages d’une galerie en bois permettant l’accès à la porte du troisième niveau, des ancrages de poutres pour l’aménagement de constructions adossées à la tour au nord et à l’est ou encore des trous de boulins pour des restaurations ponctuelles, pose d’une gouttière ou poteaux entre autres.
D’autres indices (graffiti en partie haute indiquant la réinstallation de planchers, l’inscription « 1908 » au sommet de la tour, pose de témoins en ciment) permettent d’établir qu’après son abandon en 1635, le site a été de nombreuses fois rénové pendant et après la Première Guerre mondiale.
Les prochaines étapes comprenant les fouilles de l’environnement de la citerne et de la partie située dans l’angle sud-ouest de la tour-donjon ouest ou encore les observations et les relevés de cette tour occidentale vont sûrement apporter davantage de connaissances sur ce château dont les secrets ne sont pas encore tous dévoilés.


La fouille archéologique continue


La fouille archéologique est menée par un responsable d’opération médiéviste, ponctuellement aidé d’un archéologue technicien et d’un topographe. Il reste à mener la fouille dans l’angle sud-ouest de la tour-donjon ouest, à terminer les analyses sur les dernières portions dégagées du mur d’enceinte, à suivre la dévégétalisation de la citerne et à compléter l’analyse de la tour-donjon une fois l’échafaudage installé. Un vaste programme qui a déjà porté ses fruits. 

Les escaliers
Très peu de maçonnerie subsistent auprès des deux escaliers taillés dans la roche (l’un permettant l’accès au château, et l’autre à la tour orientale). Cependant, de nombreux aménagements dans la roche permettent de déduire plusieurs informations. Le grand escalier d’accès au château a été abaissé par retaille de la roche au moins une fois. Il y a pas moins de trois systèmes de fermetures distincts, avec des portes fermant par crapaudine et barres ancrées. Une structure maçonnée en partie basse qui semble constituer une clôture participe à la protection de cet escalier qui reliait la basse-cour fortifiée au château. Des structures en bois prenaient également place dans cet espace.
Le petit escalier comprend une porte médiane. Les trois dernières marches, en bas, ont été probablement ajoutées lors de la redéfinition du niveau de sol de la tour est.

La tour-donjon ouest

La tour-donjon ouest a été fouillée jusqu’à la roche, formant le sol en palier. La majeure partie de la terre et des pierres retirées correspond aux gravats issus de deux démolitions : dans les années 1950, et un effondrement plus limité mais plus ancien (cette couche a révélé une pièce de monnaie de 1885). En conséquence, de gros blocs, dont certaines parties de la petite fenêtre du 3e niveau, ont été dégagé. Tout au fond du sondage se trouvait une couche charbonneuse, issue d’un incendie, plus ancienne. Ces couches accumulées formaient une élévation moyenne de 1,30 m. Il est à présent certain que la tour avait déjà été fouillée jusqu’à la roche au début du XXe siècle. Le rez-de-chaussée de la tour comporte de nombreux trous aménagés sur les parements, correspondant notamment à la pose des échafaudages pendant les restaurations anciennes. Par ailleurs, plus de 80 graffiti ont été reconnu. La majorité date des XVIIIe-XXe siècles, ce qui correspond surtout aux traces laissées par des personnes de passage. Les parements extérieurs de la tour conservent du côté est les traces de l’aménagement d’un bâtiment (de type logis) contre.

La tour est

La tour à l’extrémité est présente, comme son homologue, une base à chanfrein sur l’élévation extérieure. Le mur extérieur comporte aussi des impacts, peut-être créé par des faits de guerre. La construction de cette tour semble se placer aux XIIIe-XIVe siècles au plus tôt, mais quelques indices laissent à penser qu’elle remplace une structure maçonnée plus ancienne. Le sol intérieur, qui comprend un banc de roche, a été probablement abaissé. La tour est divisée en trois espaces minimum. Une fenêtre taillée dans la roche, inconnue jusqu’ici, a été découverte, ainsi qu’une base de colonne en réemploi dans le blocage du mur. Plusieurs portions du mur d’enceinte ont été dégagées, tant sur la face sud que sur la face nord.

Le mur d’enceinte

Le mur d’enceinte a déjà été restauré avec des joints ciments, notamment en 1978 (d’après une date inscrite), soit quelques années après la réalisation des fouilles. Le mur d’enceinte n’est pas homogène. Il est très épais, composé en parement extérieur d’imposantes pierres et forme un angle à un endroit où devait se dressait un bâtiment élevé. A l’inverse, une portion du côté sud montre un mur peu épais composé de moellons de dimensions modestes, probablement à un endroit où ce mur ne forme qu’une simple clôture. Il faut insister sur l’ingéniosité des constructeurs quant à l’adaptation des murs aux courbes naturelles du terrain. A plusieurs endroits, le mur se place au plus près de la falaise. L’arrière du mur est alors directement appuyé contre la roche, qui est quelquefois retaillée en encoches. Le dégagement de la terre qui recouvre ces murs a permis de retrouver des ossements d’animaux, fragments de céramiques médiévales, tuiles de différentes formes et un peu de verre à vitre qui feront l’objet d’études spécialisées. La portion conservée du mur d’enceinte au nord-est de la tour-donjon est plutôt de structure complexe. Un premier mur peu épais a été conforté par un contre-mur intérieur dans un second temps. Des sondages ponctuels au pied de ce mur a révélé les vestiges d’un dallage du côté est et une maçonnerie proche de la tour du côté ouest. Cette zone est complexe, et conserve des niveaux archéologiques en place malgré les dégagements conséquents des années 1970. En termes de dallage, un autre sol dallé, en mauvais état, a été dégagé à proximité de la tour orientale. Il comble l’espace d’une faille qui traverse la pièce. Dégagé initialement dans les années 70, il n’était protégé que par quelques centimètres de terre, à l’exception de plusieurs dalles qui étaient déjà visibles. Les modalités de restauration et de mise en valeur (ou non) de ce vestige, et des nombreux murs d’arase du tabulaire qui affleurent aux endroits de passage, seront précisées par l’architecte.


Un chantier de haut vol au château de Pierre-Percée


En parallèle des fouilles archéologiques préventives prescrites par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, la première phase des travaux portant sur la restauration des vestiges et la sécurisation des parties hautes menaçantes du château est déjà bien avancée. Le défrichage et le démoussage des zones à restaurer ayant permis aux entreprises d’y voir plus clair pour travailler, les échafaudages ont rapidement trouvé leur place pour débuter le dégagement et la restauration des murs d'enceinte. Dans ce même temps, la consolidation de la masse rocheuse fragilisée et rendue instable à cause de failles profondes a commencé. L'endroit inaccessible, ce sont encordés que les artisans travaillent au forage des rochers afin d’y placer des barres (d'ancrage) de confortement définitif pour mettre à l’abri le village quelques centaines de mètres plus bas. Une tâche périlleuse dans un cadre exceptionnel !


En visite avec les archéologues de l'INRAP


Dimanche 20 septembre 2020, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, vous pourrez exceptionnellement visiter le site (actuellement fermé au public) et ses fouilles archéologiques. Une occasion unique de découvrir l’archéologie préventive avec les archéologues de l’INRAP. Sur réservation uniquement au 03 29 42 22 22. Pour ceux qui ne peuvent profiter de l'occasion, Antoine Lacaille, Archéologue à INRAP, vous offre une visite guidée toute en vidéo. 


Fouilles archéologiques : premières découvertes


L’opération de suivi archéologique de l’élargissement du chemin d’accès à la plateforme du château a été effectué les 29 et 30 juin dernier par le Service Régional de l’Archéologie Grand Est, site de Metz. Elle a permis de découvrir une maçonnerie arasée et une fosse charbonneuse dont le niveau supérieur contenait notamment de la céramique. Les témoins de l’éboulement des maçonneries du château ont également pu être identifiés à l’emplacement de la future sapine du chantier. Ces vestiges ont pu être préservés en concertation avec les différents intervenants.


Grand tour d'horizon sur site 


Pour marquer comme il se doit le début des travaux de l'important chantier patrimoinial du Château de Pierre-Percée, une visite sur place a été organisée le 19 juin en présence de David Valence, Président de la communauté d'agglomération, Patrick Lalevée, vice-président chargé du Tourisme, Denis Guyon, maire de Pierre-Percée, Adeline Coignus, cheffe de projet, Angélique Mattéos, en charge de la technique sur ce projet et de journalistes de la presse locale. 


Début des travaux de consolidation patrimoniale du château de Pierre-Percée

20200517 17

Les travaux viennent de commencer sur les vestiges du château de Pierre-Percée. Propriété de la commune, mis à la disposition de la communauté d’agglomération, maître d’ouvrage, le site qui surplombe la vallée des lacs fait en effet l’objet d’un projet de consolidation patrimoniale et de valorisation touristique. La première phase des travaux porte sur la restauration des ruines de la tour maîtresse, de la tour beffroi et des courtines. Menaçantes, les parties hautes de la tour beffroi seront sécurisées et consolidées, et la baie romane nord, effondrée au début du XIXe siècle, sera restituée. La végétation qui nuit à la préservation des vestiges sera dégagée et le rocher sud, instable, sera conforté. En parallèle, des fouilles archéologiques préventives sont prescrites par la Direction Régionale des Affaires Culturelles.


L'étude du projet de restauration du Château de Pierre-Percée est en cours


Avez-vous déjà fait la balade qui monte jusqu’aux ruines du Château de Pierre Percée ? De là-haut, vous avez une vue magnifique sur les Lacs. Pourtant ce château n’a bénéficié d’aucune rénovation depuis 1907. La communauté d’agglomération de Saint-Dié-des-Vosges entend bien sortir le site de sa torpeur et et mener une importante opération de valorisation patrimoniale et touristique. Une étude est actuellement menée depuis juin 2018 par le cabinet ARTENE et va permettre de planifier et chiffrer les travaux à réaliser. L’étude est financée à 50 % par la communauté d’Agglomération de Saint-Dié-des-Vosges avec une aide de l’État via la DRAC et des fonds européens Leader, via le Pays de la Déodatie.



L'équipe projet et les partenaires

L'équipe projet et les partenaires

Équipe projet

  


Partenaires institutionnels   

4 drac
5 cohesion
2 PETR
7 inrap
8 monument H

  

  


Entreprises 

9 geoplans
topographiques
Saint-Dié-des-Vosges
88


Piantanida




maçonnerie

pierre de taille
Saulcy-sur-Meurthe
88
10 rocconfortation
du rocher
Le Russey
25
11 IDverdetraitement
de la végétation
Levallois-Perret
92
12 veritasbureau de contrôle 
SPS
Fléville-devant-Nancy
54

 

 

 


Associations 

13 chateaux alsace